La CFDT est fermement engagée dans la prévention et la lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles, violences qui s’exercent de façon systémique et à travers le monde contre les femmes, elle appelle l'ensemble de s des citoyennes et des citoyens à manifester le 25 novembre.
La CFDT est fermement engagée dans la prévention et la lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles, violences qui s’exercent de façon systémique et à travers le monde contre les femmes.
Rappel historique : le 25 novembre a été choisi par l’ONU en 1999 comme journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’année dernière, l’ONU avait utilisé la couleur orange pour représenter un avenir meilleur, exempt de violence à l’égard des femmes et des filles.
Il y a 6 ans, le mouvement #MeToo a déclenché une mobilisation mondiale, depuis cet élan sans précédent, une prise de conscience plus large s’est opérée alors qu’en parallèle on observe une recrudescence des mouvements anti-droits et antiféministes.
Aussi, tout comme les années précédentes, la CFDT appelle à manifester via l’appel intersyndical(en PJ) : « Pour combattre les violences sexistes et sexuelles au travail, il faut des actes et des moyens. Mobilisons-nous ! ».
Il s’agit ici d’afficher notre solidarité pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles en France et dans le monde. Aujourd’hui la violence à l’égard des femmes constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues et demeure l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent. Elle peut toucher n’importe qui, n’importe où et continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité et à la réalisation des droit fondamentaux des femmes.
Pour prévenir et réagir, il est nécessaire que les politiques intègrent des mesures complètes pour fournir une protection sociale et un soutien économique aux victimes de violence. Des lacunes aujourd’hui
persistent pour mettre en place une réponse plus complète et efficace, ce qui nécessite de placer les femmes au cœur du changement politique et de s’attaquer aux causes structurelles et profondes des violences. Les chiffres des féminicides demeurent alarmants mais le fait est que l’ampleur réelle du phénomène est possiblement bien plus grande.
L’ONU a notamment interpellé « les gouvernements à augmenter de 50% le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici 2026 ».
Dans son rapport de septembre dernier la Fondation des femmes estime à « 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Cela représenterait 0,5% du budget de l’État. Aujourd’hui, il en dépense 184,4 millions. »
« Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité. À nous de faire respecter le droit du travail et de transformer les situations de travail en gagnant de nouveaux droits pour faire cesser les violences faites aux femmes. Transformer le travail, c’est transformer la société tout entière ! »
POUR COMBATTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES AU TRAVAIL, IL FAUT DES ACTES ET DES MOYENS. MOBILISONS-NOUS !
Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots : 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.
ÇA SUFFIT, IL FAUT CHANGER DE PARADIGME.
La santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses est une obligation de l’employeur. Or, dans le secteur privé comme dans la Fonction publique, cette obligation est insuffisamment respectée. En témoignent l’absence de plans de prévention et le fait que certaines administrations publiques ne répondent pas à leur obligation sur la mise en place de dispositifs de signalement qui restent peu opérationnels et méconnus des agentes de la Fonction publique.