Personnels de labo et réforme du lycée

MARS 2019
La réforme du lycée aura des conséquences sur les conditions de travail des
personnels de laboratoire. A terme, elle fera peser des risques sur la
pérennité de certains postes.

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MARS 2019
La réforme du lycée aura des conséquences sur les conditions de travail des
personnels de laboratoire. A terme, elle fera peser des risques sur la
pérennité de certains postes.

Des risques de suppressions de postes.

La suppression de la filière S fait courir un risque sur les postes des personnels : si le calcul repose sur l’idée que désormais un élève suivra la spécialité soit en sciences physiques, soit en SVT, alors mécaniquement le nombre de postes à pourvoir sera réduit.
Or ce type de calcul que les rectorats vont appliquer sur la dotation en personnels de labo risque de minimiser la charge de travail réelle au profit d’une vision abstraite du métier. L’enseignement scientifique mais aussi SNT par exemple vont engendrer de nouvelles tâches que ces personnels ne pourront assurer que si on leur en donne la possibilité et qu’ils suivent les formations associées.

Parlons travail !

Pour le Sgen-CFDT il faut anticiper et accompagner ces évolutions, en sachant reconnaitre l’expertise et les compétences de ces agents :

Rendre enfin opérationnelles les mobilités entre le secondaire et le supérieur: si les statuts le permettent, les calendriers et l’absence réelle de volonté rendent la pratique inopérante.
Permettre d’évoluer vers d’autres branches d’activité professionnelles (BAP), comme par
exemple de devenir assistants informatique, en ouvrant des formations.

Donner la possibilité de suivre un parcours de formation personnalisé lié aux compétences avérées et à celles souhaitées pour favoriser une évolution professionnelle. Aujourd’hui les formations proposées sont trop souvent dépendantes du statut plutôt que des besoins réels.

Quelle reconnaissance ?

Rediscuter de l’évolution de carrière des personnels de laboratoire dont la grille
d’avancement est limitée et peu souvent source de perspectives. Il faut revoir les conditions pour rendre ce métier attractif.
Revoir les cartes cibles et les définitions des catégorisations des postes en utilisant la
réforme des lycées comme opportunité de remise à plat. Il faut notamment augmenter la
qualification des postes supports, de façon à pourvoir des emplois de meilleure qualité et plus adaptés aux besoins actuels des lycées ( l’occasion d’un repyramidage des emplois de
catégorie C vers la catégorie B et de catégorie B vers la catégorie A, tout en redéfinissant le
champ d’activité des collègues )