Les nouveautés de la rentrée

Nouvelle année, nouvelle ministre (3 semaines plus tard) et vieilles marottes

Rentrée 2024.  En cette nouvelle année, le point sur ce qui change … ou pas.

Ce qui aurait pu changer mais qui va rester en l’état

  • Le Diplôme National du Brevet

Il est de nouveau non obligatoire d’obtenir le Diplôme nationale du brevet pour passer au lycée. Et l’évaluation finale compte toujours pour 50% dans l’obtention du diplôme. Par contre on ne sait pas trop ce que vont devenir les classes expérimentales « prépa lycée ».

  • Concours de recrutement

Après avoir constaté que 3000 postes ouverts au différents concours d’enseignement sont non pourvus cette année ce qui montre une fois de plus le manque d’attractivité de nos métiers, le gouvernement précédent avait proposé une réforme du concours à bac+3 pour « relancer l’attractivité ». Cette réforme semble pour le moment abandonnée.

Ce qui avait été annoncé (avec plus ou moins de com’ dans la presse) et qui a disparu pendant l’été :

  • nouveaux programmes du cycle 1 et 2,
  • labellisation des manuels,
  • promesse de juin 2023 (E.Borne) : 500€ pour financer le permis de conduire pour les lycéens pro (mesure accordée aux apprentis).

Ce qui a changé :

  • Nouvelles règles pour les congés maladie

Les fonctionnaires de l’Etat en congé de longue maladie toucheront désormais la première année 100 % de leur traitement indiciaire et 33 % de leurs primes et indemnités (contre uniquement 100 % de leur traitement indiciaire jusqu’ici). Les deuxième et troisième années, ce sera 60 % du traitement indiciaire et des primes et indemnités (au lieu de 50 % du traitement indiciaire auparavant).

Les mêmes conditions s’appliqueront pour les congés de grave maladie des contractuels de la fonction publique d’Etat, accessibles maintenant à partir de quatre mois de service. Par ailleurs, le congé maladie ordinaire des contractuels (avec au moins quatre mois d’ancienneté) sera rémunéré comme celui des fonctionnaires – plein traitement les trois premiers mois, demi-traitement les neuf suivants.

Ce qui est toujours là mais on aimerait que ça n’y soit plus :

  • Le SNU : le rapport accablant de la Cour des Comptes

A la lecture du seul sommaire de ce rapport – dont voici quelques extraits – le constat est accablant : l’expérimentation du SNU (théoriquement appelé à se généraliser en 2026) est un échec.

Le cas du SNU est emblématique de ce que nous n’avons de cesse de dénoncer : des politiques « éducatives » insuffisamment pensées, préparées, exécutées et budgétisées, mises en place dans l’urgence, sans souci de cohérence ou de concertation, dans la droite ligne délétère du coup de com’ permanent de l’ex-gouvernement …

Un dispositif (…) dont les objectifs sont incertains (…)
Deux objectifs clés non atteints : la mixité sociale et l’engagement (…)
Un dispositif
sans pilotage budgétaire et dont le coût est sous-estimé (…)
Un coût par jeune largement sous-estimé (…)
Une
gouvernance mal assurée qui ne garantit pas la mobilisation des parties prenantes (…)
Des séjours de cohésion dont l’organisation se heurte à des limites majeures (…)
Des
difficultés logistiques considérables (…)
Des encadrants très impliqués mais trop peu formés et accompagnés.

 

Ce qui ne concerne que les rendez-vous de carrière :

Les rapports des RDV de carrière 2023/2024 sont parus sur votre espace ARENA (un mail sur votre boîte Iprof vous en informe). Pour en savoir plus, consulter notre article sur le recours ou notre dossier sur le sujet.