Toujours plus d’économies : une école et des personnels au bord de l’asphyxie…

Après l'annonce de la suppression de 4 000 postes d'enseignants pour la rentrée 2025, le "nouveau" gouvernement poursuit sur sa lancée...

Le « nouveau » gouvernement propose désormais la suppression de la GIPA (qui compense en partie l’inflation), l’instauration de 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie et une retenue de 10% du salaire sur les autres jours d’arrêt.

Exemple : coût d’une semaine d’arrêt maladie pour un salaire de 2000 € : 227 € !

Entre autres arguments fallacieux, celui d’un « alignement sur le secteur privé » passe sous silence que ces jours de carence sont compensés pour 75% des salariés du privé… (voir aussi : le gouvernement choisit la stigmatisation) mais aussi que les enseignants sont plutôt moins absents que les salariés du privé…

Alors que l’attractivité de nos métiers est en berne, que les faibles augmentations ont été absorbées par l’inflation, que nos conditions de travail se dégradent toujours davantage, ces mesures sont inacceptables et dénoncées par la CFDT en intersyndicale (voir l’alerte sociale déposée auprès de la Ministre de l’Éducation et la lettre adressée au Ministre des 3 Fonctions Publiques).

Notre école – dont les enseignants sont parmi les moins bien rémunérés d’Europe, avec les classes les plus chargées et où les inégalités scolaires et sociales sont criantes – est en crise : malmener davantage des personnels déjà éprouvés en ne considérant que la seule approche budgétaire de court terme, c’est mener la politique du pire.

La CFDT est force de propositions : nous demandons que la promesse d’un véritable dialogue social soit tenue.

Pour aller plus loin